
gestion des ressources thonières : peut mieux faire!
Les instances régionales ou internationales régissant la pêche au thon tentent de gérer plus durablement la ressource en faisant appel à des modèles. En prenant comme exemple les senneurs de l’océan Indien, une équipe de MARBEC démontre – chiffres à l’appui – que ces modèles sont loin d’être parfaits faute de prendre en compte tous les aspects, comme les prises accessoires des pêches industrielles.

vers une approche intégrée pour rendre durable la consommation de viande
Comment rendre nos systèmes alimentaires équitables, sains et respectueux de l’environnement ? Aux côtés d’institutions allemandes, hollandaises, suédoises et suisses, des scientifiques de l’IRD (SENS et MoISA) proposent un canevas conceptuel pour aller dans le bon sens.

enquête sur les dattiers d’une oasis triméllénaire
Une généticienne de l’IRD (UMR DIADE) et un ethnobotaniste du CNRS s’allient à la King Abdullah University of Science and Technology (KAUST) d’Arabie saoudite pour traquer les identités génomiques qui se cachent derrière les noms locaux de variétés de dattiers cultivés dans une oasis de 3000 ans.

Manger du thon, oui, à condition de mieux gérer les stocks naturels
La pêche thonière de l’océan Indien repose sur trois espèces dont les populations subissent une pression croissante depuis 30 ans. Afin que cette pêche reste durable, des scientifiques dont ceux de l’UMR MARBEC – ont évalué les connaissances actuelles sur ces espèces pour identifier les points d’amélioration.

techniques de traitement de l’eau adaptées au Sud
Les inégalités d’accès à l’eau potable restent préoccupantes. Le traitement des eaux usées permettrait de réduire la pression sur l’eau douce naturelle. Des chercheurs brésiliens et français dont ceux de l’UMR HSM et de l’UPR PROMES ont testé des solutions à bas coûts. Leurs résultats sont publiés dans Science of The Total Environment.

Les filaos améliorent leur tolérance au sel grâce à leurs symbioses
Parmi les causes de dégradation des sols figure la salinisation. Une équipe de chercheurs sénégalais en collaboration avec des scientifiques de l’UMR PHIM a testé les performances d’arbres naturellement plus tolérants au sel et inoculés par des bactéries et/ou des champignons symbiotiques. Leurs résultats sont publiés dans le Journal of Forest Research.

Le sol, passerelle entre agriculture et climat
Changement climatique, réchauffement planétaire, gaz à effet de serre… Et si les sols étaient une partie de la solution ? Le CO2 émis par les activités humaines étant responsable d’une large part du réchauffement, comment limiter la teneur en gaz carbonique de notre atmosphère ? Le sol est le premier réservoir de carbone et les plantes constituent des pompes naturelles à CO2. Les scientifiques proposent des méthodes agricoles qui valorisent ce tandem sol/plantes pour stocker le maximum de CO2… sous nos pieds !

Vers une riziculture moins gourmande en eau
Dans un contexte de raréfaction de l’eau pour les activités agricoles et de compétition avec les autres usages, il est urgent de mieux comprendre comment certains végétaux optimisent leur utilisation de cette ressource. Une équipe internationale coordonnée par des chercheurs de l’UMR DIADE a ainsi commencé à lever le voile sur les mécanismes physiologiques et les bases génétiques – chez le riz africain – de l’efficience d’utilisation de l’eau.

La fermentation enrichit le son de riz en éléments nutritifs essentiels
Déjà riche en nutriments, le son de riz peut être amélioré par la fermentation afin de mieux contribuer à la satisfaction des besoins nutritionnels journaliers. Une équipe réunissant des scientifiques éthiopiens, américains et français, dont une microbiologiste de l’UMR QUALISUD, a testé différentes souches de bactéries pour identifier les plus efficaces.

Rizière irriguée ou pluviale : laquelle résiste le mieux aux maladies ?
Une équipe franco-burkinabé – dont des scientifiques de l’UMR PHIM – a réalisé le premier inventaire spatio-temporel incluant plusieurs maladies du riz au Burkina Faso. En comparant les résultats des rizières irriguées et pluviales, ils apportent des connaissances sur la dynamique de quatre maladies, préalables au déploiement des bonnes stratégies de lutte.

Lutte biologique contre un parasite du manioc
Tubercule à la base de la sécurité alimentaire de millions de terriens, le manioc est attaqué par divers pathogènes. Dans sa recherche de solutions de lutte alternatives, une équipe associant des scientifiques brésiliens et français (dont UMR LISAH) a testé une combinaison de biochar et de champignons antagonistes. Récemment publiés dans Applied Soil Ecology, leurs résultats sont concluants.

Fortification en thiamine : double bénéfice pour la mère et l’enfant
Les carences en vitamine B1, ou thiamine, connues pour causer le béri béri, provoquent aussi des retards de développement chez les jeunes enfants. Des scientifiques cambodgiens, américains, canadiens et français (UMR QUALISUD) se sont attachés à cerner les paramètres à prendre en compte pour optimiser les campagnes de fortification.

Rapport du GIEC : focus sur la Méditerranée
Depuis le 1er rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), en 1990, les connaissances ont largement évolué et les certitudes s’accumulent. Quelles clés le dernier rapport livre sur le devenir de la région méditerranéenne ?

Initiatives de jeunes autochtones face aux temps difficiles
Face aux changements climatiques, aux crises sanitaires, comment s’organisent les jeunes des populations autochtones ? Pour répondre à cette question, des experts de la FAO dont Martial Bernoux (IRD, ECO&SOLS) ont lancé un appel à témoignages. Le résultat de cette enquête a été publié sous le titre prometteur de « Indigenous youth as agents of change ».

Au Sénégal, quelle couverture de santé des personnes âgées souffrant de diabète et d’hypertension ?
En 2013, l’État sénégalais a mis en place un dispositif de couverture sanitaire nommé Couverture médicale universelle (CMU), visant à fournir une couverture – partielle ou totale – des frais de santé à l’ensemble de la population. Une enquête récente montre que ce système ne remplit pas encore pleinement son rôle auprès des personnes âgées souffrant de maladies chroniques.

Durabilité des pêcheries : les prises accessoires dans le collimateur
La pêche génère des prises « accidentelles », c’est-à-dire la capture d’espèces non ciblées et souvent vulnérables. Pour rendre durable cette activité et lutter contre l’érosion de la biodiversité marine, il ne suffit pas de créer des Aires marines protégées comme vient de le montrer une équipe internationale impliquant des chercheurs de l’UMR MARBEC.

Amérindiens de Guyane contaminés par deux métaux toxiques
Les niveaux d’exposition au plomb et au mercure sur le territoire guyanais sont très préoccupants. Aussi un grand programme en santé environnementale traite aujourd’hui de cette question. Des scientifiques dont des géochimistes du GET* font le point sur les sources de ces deux métaux toxiques et sur les concentrations retrouvées dans le sang d’enfants amérindiens.

La salinité fluctuante de la lagune NOKOUé
Les travaux de scientifiques français et béninois révèlent les fortes variations naturelles que connait la salinité de la lagune Nokoué au Bénin. Le déséquilibre de ces mécanismes pourrait menacer la pérennité de ce vaste écosystème qui est le garde-manger des populations alentour.

Perception du corps des femmes en Afrique
Face à la croissance du taux d’obésité sur le continent africain, il est loin d’être inutile de se pencher sur les préférences en matière d’apparence corporelle féminine. Des scientifiques de l’UMR MOISA et leurs partenaires* ont mené une revue de synthèse pour traquer les perceptions à ce sujet et leur influence sur les pratiques alimentaires.

les variations génétiques du pois chiche révélées
Une équipe internationale de chercheurs a étudié le génome de 3 366 variétés de pois chiches, collectées dans différentes parties du monde. Un travail qui a permis de préciser l’histoire évolutive du pois chiche, les effets de la domestication sur son génome, mais aussi de mettre en évidence les variations génétiques d’intérêt, qui pourraient permettre de développer des variétés présentant un meilleur rendement et plus adaptées aux conditions climatiques futures.

Sans les savoirs traditionnels, comment prétendre à des systèmes alimentaires réellement durables ?
Suite au Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires qui s’est tenu en septembre dernier (USA), onze membres de la Plateforme internationale sur les systèmes alimentaires autochtones – dont Edmond Dounias (IRD, UMR CEFE) – viennent de publier dans Nature un plaidoyer pour un changement de posture du monde scientifique vis-à-vis des connaissances traditionnelles.

Gestion DE LA DIVERSITé des safoutiers par les cultivateurs camerounais
La richesse des liens tissés entre les humains et les plantes qui les nourrissent se retrouve à des niveaux multiples, comme en témoigne une étude consacrée à un arbre d’Afrique centrale, le safoutier. Les auteurs impliquant l’UMR SENS et l’UMR DIADE se sont attachés à identifier les paramètres culturels pouvant influer sur le devenir de cette agrobiodiversité.

Mobiliser les vers de terre pour améliorer les productions agricoles
Deux études hébergées par le projet SECURE et menées par une équipe franco-malgache impliquant l’UMR ECO&SOLS, viennent confirmer la liste des services écosystémiques rendus par les vers de terre. Publiées dans Agriculture et Applied Soil Ecology, elles mettent en évidence les bénéfices en matière de disponibilité du phosphore, de structure du sol et de croissance du riz à Madagascar.

Les qualités nutritionnelles des beignets de Niébé béninois
A l’heure de la mondialisation de l’alimentation, avec ses effets positifs et négatifs, il est intéressant de se pencher sur les recettes traditionnelles. Une doctorante encadrée à l’UMR QualiSud consacre sa thèse aux impacts nutritionnels des procédés de fabrication des beignets de niébé au Bénin. Ses premiers résultats sont publiés dans le Journal of Food Composition and Analysis.

Soigner les caféiers avec leurs propres bactéries symbiotiques
La caféiculture ne fait pas exception, elle doit tendre à la durabilité. Des scientifiques vietnamiens et français ont exploré – entre autres – les capacités de lutte biologique de bactéries naturellement associées aux caféiers. Sous la houlette du LSTM, deux publications font le point sur les possibilités offertes par ces auxiliaires bienvenus.

Des communautés locales aux collaborations régionales, les clés de la résilience du mil chandelle
Garantir la sécurité alimentaire des populations face aux changements climatiques est l’un des plus grands défis de nos sociétés, en particulier en Afrique. Publiée dans Nature Communications, une étude multidisciplinaire impliquant des scientifiques des UMR DIADE et ESPACE-DEV met en évidence les zones vulnérables pour la culture du mil chandelle, céréale incontournable au Sahel, et propose des solutions.

Le délicat équilibre des cultures de décrue
Dans les zones arides, les agriculteurs ont appris à tirer parti des crues et décrues des cours d’eau. Dans la moyenne vallée du fleuve Sénégal, la surface exploitable est incertaine. Quasiment disparue durant les sécheresses des décennies 1970 et 1980, celle-ci a repris du service depuis le milieu des années 1990. Des chercheurs de l’UMR G-EAU et d’universités de la région ont analysé cette surface exploitable après la crue et la capacité de résilience des habitants.

Six pays africains accompagnés vers l’intensification durable en agriculture
Tout récemment lancé, le projet européen H2020 EWA-BELT (2020-2024) s’attaque à l’« Amélioration des systèmes agricoles d’Afrique de l’Est et de l’Ouest ». Outre l’IRD et le Cirad, le consortium qui porte l’initiative réunit des universités, des instituts de recherche, des ONG, des entreprises et d’autres partenaires d’Europe et d’Afrique.

Des plantes qui défient les générations au coeur d’un programme européen
Le projet international Mechanisms of Apomictic Developments (MAD) est financé par l’Union Européenne et coordonné par Olivier Leblanc, généticien de l’IRD (UMR DIADE). Lancée le 1er décembre 2020, cette action Marie Skłodowska-Curie* s’inscrit dans le Pilier 1 « Excellence scientifique » du programme Horizon 2020.

Les gènes des racines de riz révélés par les biomathématiques
Dans le cadre du projet ANR MasteRoot, une équipe de recherche, en partenariat avec l’UMR DIADE, tente d’identifier les gènes régulateurs contrôlant la formation des racines dans les céréales. Grâce à une approche de biologie systémique, deux études consécutives, publiées dans The Plant Journal et PLoS ONE, ont permis d’aboutir à un atlas des gènes exprimés dans les racines coronaires du riz.

Interactions des petites pêches avec les Objectifs de développement durable
Le Belmont Forum et ses partenaires*, dans le cadre de l’appel Pathways for Sustainability, financent le projet Fish2Sustainability. Cette initiative propose de renforcer la contribution des petites pêches aux Objectifs de développement durable (ODD).

Les secrets d’un café sauvage naturellement décaféiné
Le caféier de Humblot, originaire de l’archipel des Comores, produit des graines naturellement décaféinées. Pour comprendre l’absence de caféine, l’UMR DIADE, le centre de recherche Nestlé Research en Suisse et une équipe de recherche internationale regroupant des botanistes, des biologistes, des bio-informaticiens et des biochimistes, ont participé au séquençage de son génome et identifié les mécanismes impliqués.

PHIM : fusion des trois unités autour de la santé des plantes
Depuis le 1er janvier 2021, la nouvelle unité de recherche PHIM (Plant Health Institute de Montpellier) a vu le jour et résulte de la fusion de trois unités montpelliéraines dont fait partie l’unité IRD-IPME. Son cheval de bataille sera l’analyse des interactions entre la plante et son environnement (microbes et insectes notamment) et l’étude de celles qui ont un impact sur l’état sanitaire des plantes, leur croissance et leur productivité.

De la fourche à la fourchette, l’ird s’allie à Qualisud
Depuis le 1er janvier 2021, 12 agents IRD de l’UMR NUTRIPASS ont rejoint l’UMR QualiSud (Démarche intégrée pour l’obtention d’aliments de qualité). Ayant construit les bases d’une relation solide depuis plusieurs années, les chercheurs confirment leurs affinités scientifiques en s’alliant pour un positionnement faisant appel à la diversité disciplinaire.

Nutrition publique et focus Sud : les apports de l’IRD à MoISA
NUTRIPASS ont rejoint l’UMR MoISA (Montpellier Interdisciplinary centre on Sustainable Agri-food systems : social and nutritional sciences). Forts d’une collaboration de plus de 30 ans, les chercheurs concrétisent une orientation scientifique résolument internationale et interdisciplinaire, mariant sciences sociales et nutrition publique.