Ballet

Une chorégraphie engagée


Dans le cadre de la Décennie de la restauration des écosystèmes et de la Décennie des sciences océaniques des Nations uniesla compagnie de danse « Steps for a change* » a créé une chorégraphie s’intéressant aux mangroves en tant qu’écosystèmes majeurs, non seulement pour la conservation de la biodiversité, mais aussi pour l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à celui-ci.

La grande biodiversité que les mangroves abritent et la richesse des services écosystémiques qu’elles rendent, tant au niveau local que mondial, sont souvent négligées. Pourtant, des centaines de millions de personnes en dépendent directement.

« Of roots and sea » joue avec le fort potentiel visuel et scénique des mangroves. Il met en lumière la diversité de la vie dans les racines et le feuillage des mangroves, leur rôle de nourriceries, leur importance pour l’approvisionnement alimentaire, leur rôle culturel et sociétal pour les communautés locales.

Les danseurs évoluent à de multiples interfaces – terre-océan, terre-ciel, zones urbaines-naturelles – dans un environnement rempli de contrastes entre la densité des sédiments et la fluidité de l’eau, entre marées montantes et descendantes.

La chorégraphie sera présentée les 25 & 26 novembre 2022 à l’UNESCO à Paris dans le cadre d’un évènement organisé par l’Université de la terre et le Parlement des Entrepreneurs d’avenir autour du thème
« La vie à l’heure des grandes transitions ».

*Steps For A Change (SFAC) est une compagnie de danse qui doit son nom à son premier spectacle. Basée à Montpellier (France), elle réunit 15 danseurs et danseuses âgés de 7 à 17 ans. Elle est née de la rencontre de la scientifique Yunne Shin (IRD) et de la chorégraphe et directrice de l'académie de danse « Les Arts en Scène » Emily Lartillot, qui ont décidé de se lancer dans une co-création de danse, en se saisissant de la 7ème plénière de l'IPBES qui s’est tenue à l'UNESCO à Paris en 2019. En unissant leurs sensibilités, elles souhaitent marquer les esprits sur les enjeux planétaires futurs et permettre à l'art et à la science de se rencontrer pour porter un même message d'urgence et d'espoir. La compagnie a été invitée de nouveau à l’UNESCO pour la 52e session de la plénière du GIEC en février 2020.